Vacance vient du latin « être sans » « vide ». Vide de quoi ? vide subi, imposé ou vide qu’on peut remplir par des choses choisies ? Avant les vacances, pour les jeunes, il y a le coup de collier des examens et cette attente : « pourrai-je continuer dans l’orientation souhaitée ? ».
Pour d’autres c’est le vide car pas les moyens pour se payer des vacances, ou bien l’été sera encore plus occupé par le travail. Alors il faut chercher d’autres moments pour se retrouver, avec soi, en couple, en famille, entre amis.
La période estivale est un temps privilégié pour nous mettre à l’écoute de notre environnement et tirer quelques leçons de vie : la nature confiée à l’être humain pour qu’il en soit l‘intendant et non le destructeur… Certains, dans le passé avaient bien compris que deux livres étaient nécessaires à notre croissance humaine et spirituelle : le livre de la Parole de Dieu (la Bible) et celui de la nature. (Patrice Gourrier)
Jésus, tu nous as dit « Venez à l’écart et reposez-vous un peu ».
Notre idéal est de plus en plus pressant : il vaudrait mieux, il faudrait, il faudra.
Ouf ! tu nous invites au repos !
Se reposer devant soi-même : que deviens-tu ?
Se re-poser devant la nature, premier livre que tu as écrit.
Nous re-poser devant les autres : où en sont nos relations, notre dialogue, notre joie d’être ensemble.
Merci pour ce repos, de re-création. (Marcel Perrier)
Toi , Seigneur, qui attends la moindre vacance pour t’installer au cœur des hommes, aide-nous à entrer en vacance. (anonyme)
Textes choisis par Jacques Plassiard
