« Je suis arrivé à Aime en vélo venant de l’autre bout de la France… Je suis saisonnier et je viens pour la première fois travailler en station. J’ai une promesse d’embauche en hôtellerie à Val d’Isère. Mais j’ai une semaine à patienter avant de commencer. A Aime, je rencontre un monsieur du village de Granier avec qui je discute. Apprenant que je devais patienter une semaine avant d’être embauché, il me propose de me loger. Il vient même me récupérer à Aime avec sa camionnette. J’ai vraiment de la chance. »
Ah, si tous les saisonniers avaient cette même chance !!! Dans ce monde où l’indifférence et l’individualisme prolifèrent, il est heureux qu’il y ait des gens qui savent encore écouter leur cœur et se faire bons samaritains pour ceux qu’ils croisent sur le chemin. Comme quoi, il ne faut pas désespérer de la condition humaine.
La petite fleur espérance dont parle Charles Péguy est toujours bien vivace. A chacun de l’entretenir et de la faire fleurir. (p. Maurice)