La tendresse de Dieu (11ème dimanche du Temps Ordinaire A)

Devant les hommes fatigués et perdus, Jésus prend pitié. Il se laisse gagner par une grande tendresse, la tendresse de Dieu. Au livre de l'Exode (première lecture), nous voyons déjà Dieu à la recherche des hommes: «Je vous ai portés comme sur les ailes d'un aigle pour vous amener jusqu'à moi.» Maintenant la tendresse de Dieu se manifeste dans le don qu'il fait à son Église de pasteurs chargés de conduire vers le Royaume les brebis perdues d'Israël; un Israël aux dimensions de l'univers. Les disciples deviennent des "apôtres", des envoyés, chargés de poursuivre la mission de Jésus lui-même: annoncer que le Royaume est proche.
Baptisés, membres du corps du Christ, nous sommes tous envoyés en son nom dire aux foules affamées et perdues la tendresse de Dieu. Paul, dans sa lettre aux Romains, nous dit le contenu de notre témoignage: Dieu nous aime, au point que le Fils a accepté de mourir pour nous, pécheurs. Dans nos vies, l'amour l'emporte sur la haine, et la vie sur la mort, car le Christ, par sa vie donnée et son sang versé, nous a purifiés, réconciliés avec Dieu. Dieu n'est pas un juge; il est notre fierté.