Sur la vitrine d’un magasin de vente de divers articles, on pouvait lire en publicité : « calendrier de l’Avant »... Il fallait lire « calendrier de l’Avent » avec un « e » au lieu du « a ». Une seule lettre change. La prononciation est la même. Certainement, une petite étourderie ! Dans le mois qui précède Noël, avant (avec un a) le 25 décembre, les calendriers de l’Avent ( avec un e) prolifèrent. Certainement une aubaine pour les commerçants. Dans le monde de la consommation, c’est une bonne mise en bouche pour préparer les enfants à Noël, vue comme une fête de la super-consommation.
Heureusement des calendriers de l’Avent existent qui proposent aux enfants de préparer Noël, pas le Noël de super-consommation, mais le Noël chrétien où l’on fête Dieu qui se fait petit enfant et qui vient vivre notre aventure humaine avec ses joies et ses peines. Avec cet enfant-Dieu qui s’appelle Jésus, fêté à Noël, c’est la victoire de l’Amour qui est assurée. L’Avent s’enracine dans le mot avenir. Avec la naissance de Jésus dans notre mode, l’avenir est ouvert. L’Espérance n’est pas morte. Il est bon de se le rappeler en ces temps de grande morosité. Alors souhaitons-nous un bon temps de l’Avent (avec un e) pour nous ressourcer à cette Espérance qui est au cœur de la fête de Noël qui vient. Sans oublier que, comme le dit la chanson, « C’est Noël sur la terre chaque jour, car Noël, ô mon frère, c’est l’Amour ».
père Maurice