Visite de notre évêque dimanche 19 octobre à Bourg

À l’issue de la messe de 9h30, rencontre avec Monseigneur Verny puis repas partagé (salle St Bernard).
Venez nombreux !
Pas de messe à Aime ce jour-là.

Dilexi te : Les pauvres nous apprennent l'espérance

 Le premier grand texte magistériel du Pape Léon, Dilexi te («Je t’ai aimé»), est une exhortation apostolique sur l’amour envers les pauvres, un texte déjà mis en œuvre par le Pape François et complété par son successeur. Suivant l’exemple de son prédécesseur, Pape Léon s’exprime dans un langage clair et simple. Voici trois extraits 

La vraie richesse de l’Église

37. Saint Paul rapporte que parmi les fidèles de la communauté chrétienne naissante, il n’y a « pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de gens bien nés » (1 Co 1, 26). Cependant, malgré leur pauvreté, les premiers chrétiens sont clairement conscients de la nécessité de prendre soin de ceux qui se trouvent davantage dans le besoin. Dès les débuts du christianisme, les Apôtres imposent les mains à sept hommes choisis par la communauté et, dans une certaine mesure, les intègrent à leur ministère en les instituant pour le service – diakonía en grec – des plus pauvres (cf. Ac 6, 1-5). Il est significatif que le premier disciple à avoir témoigné de sa foi dans le Christ jusqu’à l’effusion de son sang ait été Étienne qui faisait partie de ce groupe. En lui s’unissent le témoignage de vie dans le soin des pauvres et dans le martyre.
38. Un peu plus de deux siècles plus tard, un autre diacre manifestera son adhésion à Jésus-Christ de manière similaire, en unissant dans sa vie le service des pauvres et le martyre : saint Laurent. D'après le récit de saint Ambroise, Laurent, diacre à Rome sous le pontificat du Pape Sixte II, contraint par les autorités romaines à livrer les trésors de l’Église, « amena des pauvres le lendemain. Interrogé sur l’endroit où se trouvaient les trésors promis, il les désigna en disant : “Ce sont eux les trésors de l’Église”». [24] En racontant cet épisode, Ambroise se demande : « Quels trésors plus précieux Jésus possède-t-il que ceux en qui il aime se montrer ? ». Et, rappelant que les ministres de l’Église ne doivent jamais négliger le soin des pauvres et encore moins accumuler des biens pour leur propre profit, il dit : « Cette tâche doit être accomplie avec une foi sincère et une sage prévoyance. Certes, si quelqu'un en tire un avantage personnel, il commet un crime ; mais s'il distribue le produit aux pauvres ou rachète un prisonnier, il accomplit une œuvre de miséricorde ».

Le soin des malades

49. La compassion chrétienne se manifeste de manière particulière dans le soin des malades et des souffrants. Sur la base des signes présents dans le ministère public de Jésus – la guérison des aveugles, des lépreux et des paralytiques –, l’Église comprend que le soin des malades, dans lesquels elle reconnaît immédiatement le Seigneur crucifié, est une partie importante de sa mission. Lors d’une épidémie dans la ville de Carthage où il était évêque, saint Cyprien rappela aux chrétiens l’importance du soin des malades : « Cette épidémie, qui semble si horrible et fatale, met à l’épreuve la justice de chaque individu et jauge l’esprit des hommes, vérifiant si les bien-portants se mettent au service des infirmes, si les parents s’aiment sincèrement, si les maîtres ont pitié de la souffrance de leurs serviteurs, si les médecins n’abandonnent pas les malades qui les supplient ». La tradition chrétienne de visiter les malades, de laver leurs blessures et de réconforter les affligés ne se réduit pas simplement à une œuvre philanthropique, mais elle est une action ecclésiale à travers laquelle, chez les malades, les membres de l’Église « touchent la chair souffrante du Christ ». 

Les sacrements sont-ils encore utiles de nos jours ?

Cycle de 4 rencontres à Ste Foy

Les sacrements de l'initiation chrétienne – le baptême, la confirmation et l'Eucharistie – sont des dons de grâce pour toute la vie chrétienne. Reçus une fois dans la vie - le baptême et la confirmation - sont une source inépuisable de grâce, de discernement, d'inspiration, d'idées, de force et de concepts. Comment pouvons-nous puiser continuellement à ces sources ? L'Eucharistie est la nourriture quotidienne de la vie chrétienne. Comment pouvons-nous bénéficier de cette table d'amour constamment préparée par Dieu ? 

Pourquoi ces conférences ? Saint Paul Apôtre nous encourage : Laissez-vous renouveler par la transformation spirituelle de votre pensée. Revêtez-vous de l’homme nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité (Ep 4, 23-24) ; C’est pourquoi nous ne perdons pas courage, et même si en nous l’homme extérieur va vers sa ruine, l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour (2 Cor 4, 16) ; Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains. Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération (2 Tm 1, 6-7).

Je vous propose 4 soirées autour des sacrements de l’initiation chrétienne : conférence, échange, pistes de prière. À l’église de Sainte Foy : les mercredis 5, 12, 26 novembre et 3 décembre à 19h (➙20h30). 
p. Matthias


 

Messes

 Horaires des célébrations pour le mois

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Le chemin de compassion : un engagement discret et profond

 

C’était l’été 1963. J’avais à peine six ans. L’atmosphère dans la maison était très spéciale : les parents, ainsi que les grands-parents qui passaient plus fréquemment que d’habitude, parlaient à mi-voix. Maman pleurait souvent. Deux mois avant, Angelo, qui venait de naître, était hospitalisé aussi tôt pour une péritonite dans un grand hôpital à Turin, à 50 km. Lors de son décès, à l’âge de quatre mois, pour la première fois, j’étais confronté à la mort d’un proche, dont je ne connaissais que le prénom… Avec les années, je me suis rendu compte de la profondeur de la blessure qui était restée dans le cœur de ma mère.

Apporter l’Évangile, c’est apporter la paix !

Urgence à porter le Christ à tous les peuples

Du 12 au 19 octobre, nous sommes invités par le Saint-Père à vivre le rendez-vous annuel de la Semaine Missionnaire Mondiale. Encourageant à « promouvoir un esprit de disciple missionnaire chez tous les baptisés », il incite à regarder plus loin que son clocher, à transcender les limites de nos paroisses individuelles, de nos diocèses, de nos nations afin de partager avec tous les pays du monde la richesse inouïe de la connaissance du Seigneur Jésus. Nées à Lyon en 1822, « les Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM) sont le moyen principal pour soutenir les communautés ecclésiales dans les régions où l’Église est encore jeune.

Un pont avec le Paradis

À l’occasion de la venue en Tarentaise, depuis Lourdes, de Sœur Geneviève et de Chelo Feral pour l’animation du "Chemin de Compassion", nous avons pu vénérer les reliques de Sainte Bernadette, à l’abbaye de Tamié et à la cathédrale de Moûtiers.

 


A Gaza, une église comme ultime refuge

 

 « Au milieu des ruines et des bombardements, l’église de la Sainte-Famille à Gaza est devenue un ultime refuge. Près de 450 personnes – enfants, personnes âgées, personnes handicapés, chrétiens et musulmans – y trouvent abri grâce au père Gabriel Romanelli, deux autres prêtres, des religieuses et des missionnaires qui ont choisi de rester. »