« Les jeunes filles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces » dit Jésus.
Le nouveau confinement que nous vivons est un temps opportun pour accroître notre vie intérieure et l’évangile du dimanche 8 novembre parle à notre cœur.
Les jeunes filles prévoyantes ne sont pas égoïstes en refusant leur huile aux jeunes filles insouciantes. Il y a des réalités que nous ne pouvons pas partagées.
La foi en Jésus-Christ peut être professée ensemble dans une église. Par contre, avoir confiance en Jésus-Christ reste une démarche personnelle même si elle est née grâce à de nombreuses personnes.
Cette huile que les jeunes filles ne peuvent pas partagée est l’Esprit-Saint.
Pour marquer le don de l’Esprit-Saint à notre baptême et à notre confirmation, le prêtre a fait une onction d’huile, le Saint-Chrême.
A chaque instant, nous devons laisser l’Esprit-Saint envahir notre vie et non l’enfermer dans un coin de notre âme au point de ne plus faire appel à lui.
L’Esprit-Saint, c’est l’Esprit de Jésus. Alors quand nous entendons dans notre vie que l’époux passe, c’est-à-dire Jésus, nous devons aller à sa rencontre. Mais comment faire pour aller à Jésus si l’Esprit-Saint qui voudrait me pousser à Jésus est étouffé ? C’est cela ne plus avoir d’huile dans sa lampe.
C'est la présence de Jésus qui me fait prendre conscience de mon attitude intérieure.
L’Esprit Saint est la source de la foi, de l'espérance, de notre vigilance intérieure.
Il est la lumière qui éclaire notre intelligence pour discerner dans la nuit des temps Jésus qui vient.
Il est la petite flamme de l'amour qui nous fait désirer et attendre son passage, sa venue.
En ce temps de confinement, prenons le temps de prier ; de lire l’Écriture Sainte pour qu’elle devienne Parole de Dieu ; d’aspirer à recevoir les sacrements dans quelques semaines ; de pratiquer les œuvres de miséricorde.
« Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre. »
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Père Michel Euler
En cette période où la crise sanitaire empêche les catholiques de participer normalement à la liturgie dominicale, le site du SNPLS relayera chaque semaine une proposition pour vivre une liturgie domestique : en famille, en maison de retraite ou en petit groupe, voire seul(e) mais en communion d’esprit avec d’autres.
Cette semaine, c’est l’équipe Pastorale Liturgique et Sacramentelle du diocèse d’Orléans qui propose la trame d’une célébration permettant de sanctifier à la maison ce 32ème dimanche du temps ordinaire. Sont joints des supports-ressources, pour aider à former réellement une petite « Église domestique » (Lumen Gentium, n. 11) dans l’attente de pouvoir retrouver la communauté habituelle.
Accueillir le Seigneur dans sa maison, au milieu de sa famille et de son quotidien, quelle joie à partager !
Là où deux chrétiens, ou cinq ou plus, se réunissent le dimanche pour célébrer un des offices du jour, y compris en l’absence de prêtre, ces chrétiens sont l’Église rassemblée en ce lieu.
Par notre baptême, nous sommes unis au Seigneur et habilités à célébrer avec toute l’Église, du Ciel et de la Terre. Nous allons proclamer le Christ Sauveur et nous mettre au service de la petite communauté avec laquelle nous vivons le confinement.
https://liturgie.catholique.fr/wp-content/uploads/sites/11/2020/11/CEF-liturgie-a-domicile-32eme-Dimanche-du-Temps-Ordinaire.pdf