Levée la première, couchée la dernière !!! c’est souvent ce qu’ont vécu ou ce que vivent nos mamans. Dans nos campagnes, la vie des femmes n’est pas facile. Le travail à la ferme,
le soin de la maison et le souci des enfants ne laissent pas beaucoup de temps libre.
En ville, lorsqu’elles travaillent professionnellement, la vie devient une course contre la montre pour enchaîner repas de la famille, entretien de la maison, courses à faire, et parfois aide aux devoirs en soirée… elles ne comptent pas leurs heures. Le dimanche, les femmes « pratiquantes » s’organisent pour se libérer le temps de la messe, célébrée parfois à plusieurs kilomètres. Elles font penser aux femmes « fortes » dont on fait l’éloge dans la Bible. Quand, à l’occasion de la fête de Toussaint,
le pape parle des saints du voisinage, il pense certainement, entre autres, à ces mamans « courage » dont le nom peut être ajouté à celui de tous les saints et saintes « officiels » du calendrier. Ce n’est pas une fois dans l’année qu’il faudrait les « fêter », mais tous les jours. Que Marie, la maman de Jésus, les accompagne et les accueille au paradis qu’elles ont bien mérité. Père Maurice