C’est un vieux proverbe latin qui, hélas, semble habiter aujourd’hui encore nombre de grands de ce monde. Il suffit de constater ce qui se passe ces jours-ci à la frontière de l’Ukraine et de la Biélorussie. Dans les discours, on ne veut pas la guerre, mais de part et d’autre de la frontière, c’est un amoncellement de troupes et de matériel de guerre. Un bruit de bottes de plus en plus assourdissant faisant craindre un embrasement. Comme si du côté russe comme du côté Otan avec les USA, on voulait mettre en pratique cette vieille devise d’un autre âge. A trop vouloir jouer avec le feu, on risque de se brûler ...On peut toujours rêver et croire que la sagesse prendra le dessus chez les va-t-en-guerre d’aujourd’hui.
Il est temps de remplacer le proverbe belliqueux par celui plus sage et pacifique : « si vis pacem, para pacem ». Si tu veux la paix, prépare la paix. Il y a urgence aujourd’hui. A l’invitation du pape François très inquiet, beaucoup ont prié pour la paix en Ukraine le mercredi 26 janvier. Dans une allocution au Vatican, devant les difficultés des négociations, le pape rappelle le cri lancé par le pape Paul VI en 1965 à l’O.N.U : « Plus jamais la guerre ». Puisse son cri être entendu. Père Maurice
