Qui est-il ? Luc est né païen à Antioche. Médecin de profession, il se convertit. Saint Paul, au cours de sa seconde mission (vers 49) l’avait pris quelque temps avec lui, puis le retrouva à Philippes et le garda auprès de lui. On a de lui son Évangile et le livre des Actes des Apôtres.
N’étant pas un des 12 apôtres, il a mené un travail d’enquête pour les écrire. Il dit : « Plusieurs personnes ont essayé d’écrire le récit des événements qui se sont passés parmi nous. Ils ont rapporté les faits tels que nous les ont racontés ceux qui les ont vus dès le commencement et qui ont été chargés d’annoncer la parole de Dieu. C’est pourquoi, à mon tour, je me suis renseigné exactement sur tout ce qui est arrivé depuis le début et il m’a semblé bon, cher Théophile, d’en écrire pour toi le récit suivi. Je le fais pour que tu puisses reconnaître la vérité des enseignements que tu as reçus. » Lc 1, 1-4.
Qui est ce Théophile ? Derrière ce nom grec qui signifie « Ami de Dieu » se cache peut-être un homme connu de Luc, ou plus sûrement les communautés composées de païens convertis au christianisme. C’est aussi une façon pour Luc de s’adresser à chaque lecteur de son Évangile. « Toi, aussi, tu es invité à devenir ami de Dieu ».
Que veut-il nous partager ? Il souligne particulièrement le rôle de l’Esprit Saint qui fait naître la foi dans le cœur de chacun. Il présente un Jésus Messie, plein de miséricorde, de tendresse et d’amour.
Il rappelle les rapports entre Jésus et les Écritures juives et insiste sur l’aujourd’hui de la Bonne Nouvelle. On y trouve les personnages de Zachée, de l’Enfant prodigue, des disciples d’Emmaüs.
Il est aussi celui qui a le plus parlé de la Vierge Marie. On y lit ses prières d’action de grâce pour l’œuvre de Dieu envers nous : Benedictus, Magnificat.
La tradition veut que Luc soit représenté par le symbole du taureau car son Évangile commence dans le temple de Jérusalem où des taureaux sont offerts en sacrifice. Père Jacques Plassiard
