Chaque année, à six heures du matin, à l’aube du matin de Pâques, à Montagnole sur les hauteurs de Chambéry, les responsables des Eglises chrétiennes de Savoie se retrouvent ensemble pour célébrer la Résurrection du Christ. Avec notre évêque Philippe Ballot, il y a la pasteure de l’Eglise protestante et le pope de l’Eglise orthodoxe. Tous sont chrétiens et tiennent à fêter ensemble ce qui est au cœur de leur foi : la victoire du Christ sur la mort, sa Résurrection. Beau témoignage d’une Unité en route entre chrétiens. Une vraie bouffée d’Espérance. En ces temps de pandémie, notre monde en a besoin pour continuer à croire en la vie. Dans le monde entier, à Pâques, les chrétiens fêtent le Christ vainqueur de la mort et source de Vraie Vie pour chacun d’entre nous. A Pâques, en guise de bonjour, beaucoup se saluent en disant : « Alleluia, le Christ est vivant, Il est ressuscité ».
Un petit point noir au milieu d’une page blanche !
Un jour, un professeur arrive en classe et distribue à ses élèves une page blanche avec un petit point noir au milieu. A chacun, il demande d’écrire ce qu’il voit. Un quart d’heure plus tard, le professeur ramasse les copies et lit les commentaires des élèves. Puis, il dit : « c’est surprenant. Bizarre ! vous ne parlez que du petit point noir qui est au milieu de la page blanche. Vous ne parlez que de ce qui est noir dans le monde, dans la vie et vous ne dites rien de la blancheur de la feuille qui évoque ce qui est beau, lumineux dans la vie, dans le monde ». Ces élèves, comme la plupart des gens, sont polarisés par ce qui est noir, sombre, désespérant dans le monde. A l’image des grands médias qui nous parlent du train qui déraille alors que tous les autres roulent sans problèmes. Quand Jésus regardait quelqu’un, fut-il le plus exécrable des gens, il voyait d’abord le trésor qui était en lui. Il le voyait avec les yeux du cœur. Quelqu’un a dit : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux. »
Père Maurice Dunand