On en parle beaucoup dans les textes bibliques durant ce temps de l’Avent. Les artistes le représentent souvent debout devant une foule montrant du doigt Jésus qui passe en proclamant qu’il est le Messie attendu et que c’est lui qu’il faut suivre. On connait le proverbe chinois qui dit :
« quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. »
Jean-Baptiste n’est que le doigt qui montre Jésus le Messie. Pour éviter toute ambiguïté, à ses disciples, Jean-Baptiste doit préciser qu’il n’est pas le Messie mais qu’il est là pour préparer les cœurs à se convertir et à reconnaître Jésus qui, lui, est vraiment le Messie et que c’est Lui Jésus qu’il faut suivre.
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Dans Jean 8/12, Jésus dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ».
Je pense à cette histoire d’enfant qui avec son papa visitait une église avec de jolis vitraux qui brillaient sous un beau soleil. L’enfant lui demanda qui étaient les personnages qu’il voyait représentés sur les vitraux, et le papa de répondre à son enfant :
« Eux, mon fils, ce sont les saints ». Et l’enfant de répondre aussitôt à son père : « Alors les saints, ce sont ceux qui laissent passer la lumière ! » Et le papa de poursuivre : « voilà ce qu’est être saint : être saint ça n’est pas être parfait, mais c’est être traversé par Dieu, se laisser traverser par sa lumière !
Les saints en effet, ne sont pas forcément des gens brillants, mais ils rayonnent. Comme les vitraux, ils sont beaux parce qu’ils sont traversés par la lumière de Dieu. »
Nous ne sommes pas des saints, mais, avec le Christ, le seul saint, nous sommes sur un chemin de sainteté et, si nous savons accueillir la lumière du Christ dans la foi, notre vie peut devenir lumineuse et rayonnante, source de paix intérieure et de vraie joie. Père Maurice Dunand