Jeunes prêtres : la formation continue !

Par le père Mario

 

Mardi 31 janvier, nous étions environs 200 personnes pour une journée de formation à la « Pastorale Kérygmatique » organisée par le diocèse de Lyon. Il est en effet important de ne pas nous égarer : celui que nous annonçons est le Christ mort et ressuscité (c’est le sens de ce mot énigmatique, kérygmatique).  "Belle découverte", me direz-vous … 

Oui, c’est une belle découverte à faire chaque jour dans notre vie : quel est le noyau, l’essence, de mon existence chrétienne ? Cette question m’interpelle encore et encore. Mettre le Christ au centre de ma journée est un choix qui dépasse largement la générosité, les valeurs, les bons sentiments, l’organisation pratique.
Pourtant, même si l’intervenante principale – Isabelle Morel – a été excellente, même si l’organisation logistique a été à la hauteur d’une église dynamique, avec les deux autres prêtres savoyards présents, nous nous sommes fait une réflexion : nous avons une grande chance d’être appelés dans un petit diocèse ! Les rencontres dans l’organisation diocésaine à notre taille, nous permettent de faire plus facilement réseaux, de connaître aisément les interlocuteurs avec qui nous sommes en contact.

La journée lyonnaise "plénière" était précédée par une autre, dédiés entièrement à nous, une quarantaine de jeunes prêtres (c.a.d. avec moins de 5 années d’ordination) de la province ecclésiastique de Lyon (Annecy, Chambéry, Grenoble,Valence, etc.). Nous y avons participé avec les pères Loïc et Guillaume –  que nous invitons volontiers à Bourg pour des enseignements.
Mgr Bataille, évêque de Saint-Étienne, m’a marqué particulièrement. Il nous a aidé à méditer sur nos relations, partant d’un texte peu connu du Pape Jean-Paul II. Voici un extrait :

" Dieu nous donne vraiment les personnes, les frères, les sœurs en humanité en commençant par nos parents. Ensuite, le temps passant, quand nous grandissons, il met sur le chemin de notre vie des personnes toujours nouvelles. Et chacune d’entre elles est, d’une certaine manière, un don pour nous, de chacune d’elles nous pouvons dire: « Dieu t’a donné à moi… » - cette conscience devient pour chacun de nous source de richesse intérieure. Il serait grave que nous ne soyons pas capables de reconnaître la richesse qu’est, pour chacun de nous, tout homme, que nous nous fermions de manière exclusive sur notre propre « je », perdant l’ample horizon qui, avec l’écoulement des années, s’ouvre devant les yeux de notre âme. "   Jean-Paul II, Le don désintéressé