Voilà une devise bien trouvée en ces temps où l’actualité est plutôt ténébreuse. Quelques exemples parmi d’autres…
Qu’il neige, qu’il pleuve, en bons français, on râle, on se plaint.
Pourquoi ne pas d’abord se réjouir qu’il y ait de la neige en hauteur pour la joie des skieurs, que la pluie qui tombe va renflouer les nappes phréatiques et les barrages qui nous garantiront l’électricité durant l’hiver. On s’attriste à juste raison de la guerre aux portes de l’Europe. N’oublions pas la vague de solidarité pour soutenir et venir en aide à la population d’Ukraine. Chacun peut allumer la bougie de la solidarité et du partage.
On s’apitoie sur le sort des anciens qui souffrent de solitude durant Noël et les fêtes de fin d’année. L’invitation à un voisin ou à une voisine sans famille, le coup de fil et le SMS à un parent éloigné empêché de se déplacer, une petite visite au malade en EPHAD ou à l’hôpital… voilà des initiatives à la portée de tous et qui sont tout autant de petites lumières qui éclairent la vie.
A multiplier ces petites lumières, Noël sera plus lumineux pour ceux et celles qui sont dans les ténèbres. La crèche au pied du sapin ou dans le coin de notre mémoire est là pour nous rappeler qu’il y a 2000 ans, avec l’enfant-Dieu qu’est Jésus, une grande lumière a illuminé notre monde.
Que cette lumière qui nous est confiée rayonne à travers nous dans ce monde qui en a tant besoin. Comme le dit la chanson : « Alors Noël sera chaque jour, car Noël, ô mon frère, c’est l’amour ».
A toutes et à tous, Bon Noël et Bonnes fêtes de fin d’année. Père Maurice