Conflits d’intérêt, conflits de personnes, conflits d’idées… le conflit, c’est normal.
Qu’il s’agisse de conflits personnels ou collectifs, trois attitudes, trois réponses sont fréquentes :
- Se soumettre : en famille, au travail, on se tait, on laisse passer, on fait le gros dos. Cette attitude engendre souvent frustration, sentiment de honte …
- Réagir violemment : chercher à faire plier l’autre, à l’écraser, voire à l’éliminer. Cette violence-là, c’est un non-respect de l’autre. Elle entraîne une riposte, une escalade…
- Tenter de gérer les conflits de façon non-violente.
La non-violence est une attitude philosophique basée sur le respect absolu de tout homme. Dans les conflits collectifs, la non-violence n’est pas un pacifisme pouvant conduire à préférer l’injustice en acceptant n’importe quelle paix. Le refus de la guerre n’est pas suffisant pour construire une paix juste. La lutte des non-violents suppose le respect de l’adversaire tout en exigeant que l’adversaire nous respecte … C’est le principe toujours suivi par les grands non-violents, Gandhi, Martin Luther-King et tant d’autres.
Nous connaissons tous ce que le Christ nous dit « aimez vos ennemis, …à qui te frappe sur une joue présente lui l’autre joue… »
Certains traducteurs écrivent : « à qui te frappe sur une joue, montre ton autre face. » C’est-à-dire montre que tu existes dans ta complexité d’être humain qui doit être respecté.
Père Marcin