Participation citoyenne

En ces temps de votes pour des élections départementales et régionales, est-il important de s’engager, d’aller voter ou non ? Certains se posent la question. D’autres parlent d’un péché d’omission que de ne pas exercer son droit de vote et de laisser la place à d’autres de décider sur notre destin. A ce propos, il convient d’évoquer un thème cher à la doctrine sociale de l’Eglise : le principe de subsidiarité. Dans sa lettre encyclique Centesimus annus du 1er mai 1991 (n°48), le pape Jean-Paul II définissait ce principe comme suit : 

«... Une société d’ordre supérieur ne doit pas intervenir dans la vie interne d’une société d’un ordre inférieur, en lui enlevant ses compétences, mais elle doit plutôt la soutenir en cas de nécessité et l’aider à coordonner son action avec celle des autres éléments qui composent la société, en vue du bien commun ».

Autrement dit : Appliquer le principe de subsidiarité, c’est donner la responsabilité de ce qui peut être fait au plus petit niveau d’autorité compétent pour résoudre un problème. »

Ce principe contribue à la participation de tous et de toutes aux décisions qui les concernent. En démocratie, le vote est une démarche citoyenne qui permet de mettre en pratique ce principe. Chaque citoyen, et à plus forte raison chaque chrétien, se doit de participer à la promotion et à la bonne gestion de la société en vue du bien commun. A chacun d’y réfléchir en citoyen éclairé et responsable.

pp. Jacques Plassiard & Maurice Dunand